Prénom : Alexandre
Profession : Juriste
Date de naissance humaine : 9 avril 1981
Date de naissance rolleristique : 18 juin 2005
Niveau : Truffe
Tout a commençé il y a, à peu près, 10 ans. Je ne connaissais strictement rien au roller hormis ce que j’avais pu en voir à la télé ou dans la rue au hasard d’une promenade. Je ne m’y intéréssais pas plus que ça. Je pensais que : « de toute façon ces mecs là, ils ont commençé à l’âge de 5 ans c’est pour ça que ce sont des bêtes, alors laisse tomber c’est pas la peine de t’y mettre tu les rattraperas jamais ».
Arrivé en quatrième, j’ai fait la connaissance d’un camarade de classe complétement fondu de roller. Il venait souvent à l’école en roller et allait généralement plus vite qu’en bus. Par ailleurs il voulait toujours que j’essaie de le faire tomber. Mais je n’y suis jamais arrivé. Il avait un sacré équilibre, chose qui m’intrigua.
Je me suis vite mis à penser comment il faisait, comment il pouvait aller aussi vite, pourquoi il avait plus d’équilibre sur des rollers que sans ! Et c’est là que je suis tombé dedans véritablement !!!
A partir de ce moment, je n’avais de cesse de l’interroger, de lui emprunter des magazines. Tout me plaisait dans le petit monde du roller. J’étais aussi très attiré par les quads : une vraie chaussure que l’on traffique soit même, que l’on personnalise à souhait, ça me branchait bien.
Néanmoins cet ami me confia qu’il pratiquait depuis déjà pas mal de temps et ca me découragea. Alors, je mis tout cela de côté.
Durant la décennie qui suivit, cette envie d’apprendre le roller resta, même enfouie. Elle ressortait de temps à autre. Et cela se manifestait par l’achat d’un magazine ou un passage à Décathlon dans le rayon roller. Il y a même une fois où j’ai failli sauter le pas ! Je me suis fait monter une paire de roller chez Décath, sur un coup de tête mais je ne suis jamais repassé la chercher. Le temps du montage (une journée ça avait pris pour Décath, des flèches les mecs), j’ai réfléchi où j’allais bien pouvoir apprendre. Hors de question de fréquenter le Troca ou tout autre spot de ce genre, ni même de sortir en pleine rue et par la même mourir de honte. Ca me parraissait insurmontable, trop dur à apprendre, trop tard j’étais trop vieux (16 à 17 ans!) pour commencer. Donc je décidais une nouvelle fois de lacher l’affaire.
Entre temps j’ai eu loccasion de tester le inline et j’ai détesté !
J’y arrivais, ça roulait. Mais je me suis tout de suite apperçu que les a priori que j’avais déjà sur le inline s’avéraient des réalités navrantes. En effet, j’ai testé le inline au moment où c’était énormément médiatisé, on voyait même des brigades de flics en roller aux infos, ou encore durant les grèves plein de monde en roller? En gros c’était « grand public ». On a créé le roller accessible à tous, ou on tient forcément debout vu la chaussure de ski qu’on a aux pattes. Pour moi c’était pas ça le roller, c’était un truc dur où il fallait en chier pour rouler !!!
12 juin 2005 : date à laquelle j’évoquais ce que je viens de raconter, lors d’une discussion avec mon meilleur pote, tout en regardant une émission de roller sur une chaine du cable dédiée aux sports extrêmes. Je repensais à l’épisode « Décathlon » et je me rendis compte que finalement j’étais vraiment trop con. C’est vrai, faut être stupide pour ne pas faire du roller de peur d’avoir honte. Après tout, tout le monde a bien commençé un jour ou l’autre. Mon pote, Seb, avait l’air très captivé par ce que je lui racontais et fini par m’avouer qu’il aimerait bien en faire. De mon côté la machine était relançée, et ô miracle, elle ne s’arrêta pas cette fois là !!!
La semaine qui suivit fut dédiée à la lecture de nombreux sites internet,. En même temps les sites sur le quad et sur la recherche d’une paire de chaussures ne courent pas les rues. Sèb se pencha sur une paire de Sifika Otara blanche et moi sur une paire de Nike Air Force One montante blanche avec semelle et virgule rouge. Un peu comme Marty dans « Retour vers le Futur » mais version montante, et j’avoue : c’était fait exprès.
Le week-end suivant, direction Hawaii Surf à 10 plombes du mat et montage. Le choix s’est porté sur une platine Elite.
Au début j’avais lu que les Fiberlite étaient bien pour débuter, c’étaient entre autre les platines de mon ami de quatrième. Il en était content et faisait même du saut avec ! Mais après quelques coups de fils, voici le constat :
– les platines Fiberlite sont en « plastique », les Elite en alu,
– la visserie des Fiberlite, c’est un empattement américain et pour trouver des vis ricaines …
– enfin, les Elite sont brevetées par Hawaii Surf et garanties à vie. (Quad.RollerFR team : « ah bon ? »)
Avec une différence de prix minime, j’ai fini par choisir les platines Elite.
Pour les roulements et les roues c’est du « SKF ABEC 7 » (z’avaient plus de 5 et m’ont fait le 7 au même prix) et des « Route 62 » translucides et noires (z’avaient plus de rouges).
Pour le frein, j’ai lu et on m’a toujours dit sans excéption de ne pas en mettre alors ils ont été remplaçés par des plugs.
L’après-midi même : le test, les chutes, les bleus, Argh, c’est dur !!!!!!!
A l’heure où j’écris ces lignes, je ne suis monté dessus que 4 fois (3 à 4 heures à chaque fois) et je trouve que je progresse vite : j’avance, je tourne, je prends la montée de mon parking entre les deux étages (rigolez pas c’est tendu quand même!)?
Bon c’est pas encore le niveau d’une rando, mais ça progresse !
Le seul problème : je ne sais pas freiner ! Mais ca viendra, je suis motivé pour continuer.
Alexandre sur Quad.Rollerfr
PS : Juste quelques remerciements à Julien pour m’avoir donné l’envie de faire du quad, à Vivi qui m’apprend les bases (même si elle est aussi douée que moi!), à l’équipe de 100% Quad pour leurs superbes vidéos (vivement que je vous rattrape!) et pour m’avoir publié.